Edito par Christophe Gatschiné
Après avoir mené Daniel Darc, Alex Beaupain ou Pony Pony Run Run au succès, le producteur Frédéric Lo est devenu une référence incontournable en matière de pop sensible et élégante, sophistiquée et accrocheuse. Un Stephen Street « Frenchy But Chic », mesuré et studieux, entièrement dévoué à sa passion : façonner le son d’un genre musical auquel il a donné sa vie… et ses lettres de noblesse.
Et si depuis presque vingt ans, son patronyme apparaît en caractères minuscules sur les pochettes de disques majeurs dans la carrière des autres, peu de gens sauraient également citer les titres de ses premiers albums solos.
Longuement cantonné aux coulisses de sa propre histoire, l’homme derrière les consoles a récemment signé sous son nom deux opus unanimement reconnus, passant instantanément sur le devant d’une scène qu’on ne devrait plus le voir quitter.
ENTRETIEN : Christophe Gatschiné
PHOTOS: Nicolas Vidal
Tu as eu l’année dernière une double actualité : « Hallelujah! » puis « Rendez-Vous Streets » avec Bill Pritchard (Water Music) qui lui aussi a sorti « Midland Lullabies » (Tapete Records) en 2019…
Frédéric Lo : C’est un hasard de calendrier. Pour tout dire, Je terminais « Hallelujah! » quand j’ai été amené à travailler avec Bill.
Nous avons eu tous les deux un rendez-vous manqué au moment où j’ai réalisé « Crèvecoeur » pour Daniel Darc (avec lequel Bill avait enregistré « Parce Que » en 1988). Il aimait beaucoup le disque. J’ai même fait une séance avec lui ensuite. Je me demande encore pourquoi nous n’avons pas continué !
Nous nous sommes finalement retrouvés en juin 2016 lors de son concert avec Pete Astor au Petit Bain. On s’est alors promis de collaborer à nouveau, initialement pour une chanson qu’il souhaitait que je lui compose en vue d’un album. Mais je dois avouer que je n’ai jamais vraiment eu le temps de m’y consacrer.
Plusieurs mois plus tard, lorsque j’apprends qu’il revient à Paris, je couche la veille quelques idées et réuni sept ou huit chansons en chantier qui me semblaient lui correspondre. Nous les écoutons une par une, il aime tout ! Alors, dans son Anglais il me dit : ce n’est plus mon album mais le nôtre. Je refuse, il insiste, j’accepte. Tu sais, Daniel m’avait proposé la même chose pour « Crèvecoeur »…
Chez Bill, j’adore le disque « Half A Million » et en particulier le single « Angelique ». J’ai donc pris une orientation très ligne claire dont nous n’avons que peu dévié. Je voulais rester dans ce souvenir-là, ce parfum. Il s’est laissé convaincre, a écrit les textes puis posé et enregistré sa voix sur mes mélodies, à distance au départ. Une méthode qu’il découvrait !
Les choses se sont faites naturellement, sans préméditation ni calcul, au fil des disponibilités. Je me souviens avoir fini par les batteries à la Biennale de Venise avec un musicien local sur une console prêtée par Nigel Godrich…
Le reste est le résultat du cheminement de la file d’attente pour ces trois différentes sorties.
Ces deux disques ont pour point commun d’être le fruit de collaborations : avec Alex Beaupain, Stephan Eicher, Elli Medeiros, Robert Wyatt… sur « Hallelujah! », et Étienne Daho sur le morceau « Luck » extrait de « Rendez-Vous Street ». Qu’est-ce qui les relie entre eux ?
F.L. : J’aurais la prétention de dire que c’est moi ! Cela n’a de sens que celui que j’ai voulu donner en les réunissant. Il était très important pour moi qu’ils soient tous présents ; c’est la concrétisation d’une histoire d’amitiés et de liens générationnels autour d’une certaine pop. J’ai essayé de trouver une ligne directrice ni trop proche ni trop éloignée pour créer un trait d’union entre ces artistes qui, à l’instar de Stephan Eicher, ont franchi dans un sens ou dans l’autre les frontières du mainstream et de « l'intelligentsia » des médias spécialisés.
Quand Bill a appelé Étienne pour lui dire qu’il était à Paris en train de finaliser l’album, cela faisait 25 ans qu’ils ne s’étaient pas revus. Il nous a rejoints pour l’écouter, avant de nous tendre gentiment une perche que je ne pouvais pas ne pas saisir tellement j’étais ravi.
L’aura des chanteurs polarise toujours un peu l’attention, de la même manière qu’on est ébloui au cinéma par le jeu d’un comédien, abstraction faite du rôle du réalisateur. Dans Depeche Mode, ce n’est pas Dave Gahan mais Martin Gore qui écrit la plupart des chansons. J’aime le rapport d’égalité qui s’installe dans une collaboration. Il y est davantage question d’apports créatifs de chacun puis d’une lumière plus ou moins focalisée que de hiérarchie.
J’ai eu la chance d’être visible sans que mon nom n’apparaisse sur les pochettes. Sans immodestie, j’ai le sentiment d’être très présent quand, pendant 35 minutes, je joue de tous les instruments !
Comment qualifierais-tu le style de ta musique ?
F.L. : Longtemps, les gens de la pop indé ont considéré que je faisais de la variété, et ceux de la variété… de la pop indé (rires) ! Or j’ai toujours appris des deux registres. C’est tout un processus qui m’a amené à essayer de faire en sorte que cela semble déjà entendu et totalement nouveau à la fois.
Rechercher le succès pour le succès n’a de sens que si tu as vraiment l’âme pour ça, et faire le malin avec des sons en l’absence d’une bonne chanson est inaudible pour moi. J’aime que l’on retrouve autant les codes de la pop culture qu’une véritable expression artistique, comme chez Bowie. Accrocher avec un univers familier et introduire une particularité propre qui conduit finalement vers ce que l’on n’imaginait pas, surprend et déroute… Ce qui m’intéresse avant tout est de créer ce mélange et de jouer sur un twist sans fin, un peu Lynchien, qui rend unique. Lorsque tu tombes sur une photo d’Helmut Newton, quel que soit son sujet, tu l’identifies immédiatement, mais sans savoir pourquoi.
En tant qu’auditeur, je ressens le mood quand ces trois critères sont réunis : un songwriting, un son et une voix. « Seventeen Seconds » de The Cure était d’une maturité incroyable de ce point de vue. Je garde toujours à l’esprit les raisons pour lesquelles j’ai été fan d’un disque.
Alors quand je produis pour d’autres, tout en me mettant au service de la personne pour répondre à ses désirs, j’essaie néanmoins d’imprimer ma vision. Humblement, le plus discrètement possible. C’est réussi quand on ne se rend pas compte que j’ai fait le job.
Les paroles de tes chansons sont empreintes d’une forme de romantisme sombre. Es-tu habité par ce sentiment ?
F.L. : Je ne dirais pas que je suis torturé, ni même tourmenté. J’ai simplement une appétence pour les thèmes plutôt denses. Et puis comme le dit Souchon : quand tu vas bien, qu’est-ce que tu racontes ? C’est pourquoi les œuvres de Shakespeare fonctionnent toujours autant !
Chez moi, c’est influencé par The Velvet Underground dont j’étais fasciné lorsque j’avais 15 ans. « Heroin », « All Tomorrow's Parties »… tu es attiré par ça quand tu es gamin : le trash par procuration. C’est ça le rock n’ roll !
Mais ça n’est pas de la perversité. J’aime avant tout le rapport qui s’établit entre la facilité d’un rythme enlevé et la dramaturgie d’un propos relatant un moment de vie troublant. Une dichotomie très 80’s. Le maxi le plus vendu, « Blue Monday » de New Order, s’ouvre sur ces mots : « How does it feel to treat me like you do ? ». Les paroles de « Bigmouth Strikes Again » des Smiths ne sont pas tendres non plus !
Ces deux forces, de vie et de mort qui s’affrontent en nous, vont de pair. Tu peux être animé par l’une tout en puissant dans l’autre. Léonard Cohen, l’un de mes maîtres, expliquait dans une interview qu’il était très heureux, mais que pour écrire, il se rendait dans un musée de chansons tristes et revenait avec quelques-unes (rires).
Tu as justement posté une autre citation de Léonard Cohen sur ton Instagram en février dernier : « Il faut faire un long chemin pour revenir là d’où on est parti »…
F.L. : On peut légitimement penser que j’ai mis 18 ans à refaire un disque, depuis mon précédent chez Mercury ("Les Anges de Verre" en 2000 ; "La Marne Bleue" en 1997). En réalité, seulement deux années séparent le moment où j’ai décidé d’écrire « Hallelujah! » et sa sortie, ce qui correspond à une durée assez normale. J’étais surtout très occupé par mon travail de producteur. D’ailleurs, cela revient au même pour moi… Je considère les disques que j’ai réalisés, pour Daniel Darc notamment, comme « mes » disques. Je ne fais pas véritablement de différence.
Le temps a passé très vite jusqu’à ce que je réalise qu’il serait absurde d’avoir fait de la musique toute ma vie pour les autres sans publier un nouvel album. J’ai fini par me rendre compte qu’à mon âge, je ne pouvais plus laisser encore passer vingt ans !
Une autre raison pour laquelle j’ai mis longtemps à me décider tient au fait que je ne souhaitais surtout pas que cela soit assimilé à une quelconque revanche. Je connais trop de musiciens ou de réalisateurs qui veulent montrer qu’eux aussi peuvent le faire… Je ne ressens pas ce besoin. Pour autant, je ne vais pas faire le faux modeste. J’ai été très agréablement surpris par l’accueil, en dehors de toute posture. Honnêtement, je suis bien placé pour savoir que lorsqu’on prépare un disque, la seule chose à laquelle il faut s’attendre, c’est rien. Et là tu peux être sûr que ça va arriver ! Le reste, c’est du bonus.
Je ne m’imaginais pas non plus donner autant de concerts. Le destin a voulu que le film « Daniel Darc, Pieces Of My Life » de mes amis Marc Dufaud et Thierry Villeneuve sorte au même moment. Ils m’ont demandé d’accompagner sa promotion en jouant, aussi, quelques-uns de mes derniers morceaux. C’est ainsi que j’ai tourné pendant un an dans des salles de cinéma Art et Essai devant un public d’abonnés qui parfois ne me connaissait pas. J’ai trouvé ce malentendu génial et m’en suis même amusé.
Mais le plus engageant pour moi était de négocier la transition, d’autant plus rapide qu’elle n’était pas calculée, entre le type en costume confortablement assis sur son fauteuil en cuir dans un studio et le chanteur jouant seul sur scène à balles blanches avec sa guitare.
Cette évolution suggère-t-elle d’autres projets de même nature ?
F.L. : Nous verrons si je m’y tiens, mais je prends le parti de travailler sur mon prochain album sans aucune contribution, mise à part celle de mon ami François Delabrière au mixage. Maintenant que je suis redevenu « artiste », je peux m’autoriser ce contre-pied, changer de dogme et lâcher prise pour aller vers plus de spontanéité, de tranchant et d’aridité. Une dureté nécessaire, à l’image de celle d’ « Amours Suprêmes » pour Daniel Darc, qui a fait suite à « Crèvecoeur ».
Il ne s’agit pas de baisser la garde mais d’être plutôt dans l’artisanat que le contrôle. Le Do It Yourself offre l’opportunité de captiver en prenant un maximum de libertés. Je recherche cette adrénaline, conjuguée à l’indépendance que ma structure, Water Music, me permet et qui m’est inspirée par des labels anglo-saxons tels que Fiction, Rough Trade ou Factory. Je préfère me planter dans un jet créatif plutôt qu’avec un produit « Findusisé ». Certes, tu peux toujours aller trop loin ou bloquer sur des nœuds mais il faut l’accepter. Regarde comment Alex Rossi est parvenu à tirer d’un coup le fil d’une énorme bobine ! J’en suis très heureux pour lui…
Ce que j’entends proposer renvoie à cette époque où tout se concentrait sur la musique et non pas sur le marketing (peu de clips, une pochette en deux secondes…) avec un rythme effréné. De 1979 à 1982, The Cure sortent quatre albums ! On revient à cette cadence aujourd’hui : entre deux disques, tu dois encore être en promo du précédent.
Bill et moi devons nous produire une semaine en Allemagne fin juillet grâce au label Tapete Records qui l’a signé. J’ai hésité à le poster sur les réseaux sociaux, mais si l’on m’appelle demain, j’irai en concert à Bordeaux ou ailleurs, il suffit juste qu’on me le demande !
Propos recueillis par Nicolas Vidal
Musique - “Ce qui est compliqué, c’est que les influences évoluent avec le temps. En revanche il y a des choses fondatrices que l’on regarde différemment quand c’est devenu ton métier. J’ai eu du bol car j’ai eu une soeur aînée qui était vraiment branchée musique, et qui était dans un environnement journalistique et musical. Son petit ami de l’époque était journaliste à Best et au Monde, donc à 12 ans, je me suis retrouvé en backstage d’un concert de B52’S, et j’ai écouté énormément de disques à cette époque là.”
Musique - “Le premier truc qui m’ait vraiment parlé, ce sont les Beatles, alors que ma sœur était plus Rolling Stones. Après, c’est le Velvet Underground. Le premier disque que j’ai acheté, c’est l’album “Atlantic Crossing” de Rod Stewart, où il y a les morceaux “Sailing” et “I don’t want to talk about it”, qui est une balade incroyable. Ensuite le premier concert que j’ai vu, c’est Elvis Costello au moment de “This year’s model” quand j’avais 12 ans en 78, qui jouait avec Suicide. Donc je me prend de plein fouet l’after Punk. J’adorais les Talking Heads, Devo, Magazine, Joe Jackson. Et puis Bowie, Roxy Music… Mais mes fondations, je dirais que ce sont les Beatles, le Velvet, Bowie, The Cure, Costello, Nick Drake, les Smiths, Kraftwerk, Leonard Cohen...
Ma soeur avait beaucoup d’amis musiciens, notamment Gilles Riberolles de Casino Music qui avait faut la première partie de B52’s au Palace et qui avait fait un album avec Chris Stein de Blondie. Elle bossait aussi à ZE RECORD avec Michel Esteban, ce qui m’a permis de croiser Lizzy Mercier Descloux et Suicide Romeo que j’aimais beaucoup. Et puis il y a les musiciens que j’aimais et qui sont devenus des amis commes Edith Nylon, Modern Guy… J’adorais Bijou aussi. C’est Jacky, qui à l’époque était attaché de presse et ami de ma soeur, qui m’invite alors que j’ai 12 ans à tous les concerts, qui me donne les disques et me demande mon avis, et qui me présente Bijou et Gainsbourg à la sortie d’un festival. Et puis c’est l’âge où je commence à faire de la musique, avec Bruno Garcia qui après fera Ludwig Von 88 et Sergent Garcia. Il m’apprend les rudiments de la guitare. Et puis évidemment Taxi Girl, Marquis de Sade.
Mais ce qui m’a durablement marqué, c’est d’écouter les disques avant qu’ils ne sortent. Je passais mes mercredis chez ma soeur à écouter les albums en avant première, à me retrouver dans les concerts avec Eudeline et Pacadis, dîner avec Philippe Constantin et Antoine De Caunes. Je me rends compte à l’époque que j’ai une appétence pour la musique et que je suis sûr des choses que j’aime. C’est une époque où il y avait énormément de choses qui m’ont marqué. Chaque génération a ça. Moi, ça a démarré en 78 en voyant tous ces gens, des Clash à Blondie en passant par Kraftwerk. Et ça m’a durablement marqué.
Et puis il y a les groupes vraiment de ma génération que les journalistes de l’époque détestaient comme Depeche Mode. En 81, on les traitait de garçons coiffeurs alors que moi je trouvais ça génial, ils jouaient avec 3 claviers monophoniques, le revox derrière. C’était génial .”
ART -“ J’ai la chance de côtoyer Xavier Veilhan. Il adorait “Crève-coeur” et il m’a invité à une soirée à la réouverture du Grand Palais. C’est comme ça qu’on s’est rencontré et qu’on est devenu amis. Il m’a fait jouer à la nuit blanche avec Sébastien Tellier, il m’a invité à la Biennale de Venise également. Je trouve son travail hyper intéressant. Grâce à Stefan Eicher, j’ai aussi travaillé avec Sophie Calle et son exposition “Souris Calle”. J’adore Francis Bacon aussi. J’adore ce qu’il dit. J’ai toujours beaucoup aimé aller à des expos, et on a la chance à Paris de pouvoir voir beaucoup de choses. C’est un peu cliché, mais j’aime beaucoup Van Gogh. C’est comme dire qu’on aime les Beatles, mais c’est quand même génial.”
LIVRES - “J’adore la bio sur John Cale traduite par Stan Costa, les entretiens de Bacon par Michel Archimbaud. J’aime lire des livres sur les créateurs, pas forcément que les musiciens, comme les entretiens de Lawrence Grobel avec Al Pacino. Il l'interviewe sur 30 ans et c’est super. Il parle de son travail, de sa vie, son enfance. Quand il parle de son travail sur “Le parrain”, c’est incroyable. J’aime “le portrait de Dorian Gray” d’Oscar Wilde. Je l’ai lu de nombreuses fois. Et il y a une nouvelle version qui vient de sortir car la première a été censurée en fait. Récemment, j’ai aimé le livre de Jean-Paul Dubois "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon". L’analyse sur les gens modestes me touche. Et j’aime Emmanuel Carrère. “Le royaume”, “L’adversaire”, “La classe de neige”... “La Vraie Vie de Sebastian Knight” de Nabokov me plaît beaucoup. Ce n’est pas un roman très connu. C’est l’histoire d’un homme dont le frère était écrivain et qui enquête sur lui. Nabokov écrit dans le livre des romans que son frère aurait pu écrire. Personne ne connaît personne en fait et c’est très intéressant. Et j’adore Houellebecq.”
FILMS - “Quand tu parles de ce qui a compté pour toi, tu ne sais jamais si tu gardes l’émotion du moment. Par exemple “Blade Runner”, quand c’est sorti c’était fantastique. Et quand je l’ai revu, tu te dis que c’est presque un gag. Et c’est typique. Sinon j’adore “The yards” de James Gray. J’adore sa filmographie, le côté Shakespearien, le côté “A l’est d’Eden”, avec le bon fils et le mauvais fils, la tragédie. J’adore Joaquin Phoenix… Et puis “Le parrain” de Coppola, Al Pacino, De Niro, Brando, la musique… Et puis la dramaturgie incroyable. “Elephant Man” aussi. C’est presque étonnant que ce soit un film de Lynch, et en même temps non. J’aime les scènes de violence dans Blue Velvet, avec le mec qui se fait défoncer la gueule sur une musique de Roy Orbison avec les filles qui dansent. C’est toujours fascinant ses films. Loin de ça, j’aime beaucoup “la belle équipe” de Duvivier, Gabin, le truc du groupe prolo, de vouloir faire quelque chose de bien ensemble. C’est les Smiths en fait, avec un truc qui va foirer alors que ça devrait pas. et puis “Que la bête meure” de Chabrol. A la fois le môme qui meurt, l’ordure Jean Yanne, le père… Il y a un truc de film noir à la Hitchcock, comme dans “Le boucher”. Il y a des scènes incroyables, des dialogues de dingue. Et je ne pas ne pas citer “La mariée était en noir” de Truffaut. J’adore Maurice Ronet, et cette histoire d’amour à mort, où on sait qu’elle va le tuer. Pour la musique et pour la dramaturgie, j'adore “Désordre” d'Olivier Assayas. Le groupe, la BO avec Darcel, The Wooden Tops, Daho qui joue dans le film. Et puis “L’impasse” de De Palma et Clint Eastwood avec “Honkytonk Man”. ”
Acquin / Marc Desse /Alex Rossi
Filip Chrétien / Marc Dufaud et Thierry Villeneuve
“ J’ai envie de parler de Acquin, le premier album du projet de Laurent Douay, album qui vient de sortir. J’ai réalisé cet opus. Marc Desse dont j’ai toujours aimé le travail. J’attends avec impatience son nouvel album ( j’y co-signe une belle chanson nommée «Si tu veux » ) Alex Rossi, avec qui j’ai une longue et durable amitiés. Son succès pour la sortie de son premier album me remplit de joie. Filip Chrétien, chanteur pop breton, qui m’a invité deux fois à jouer en Bretagne avec lui, St Brieuc et Rennes. Sans oublier le magnifique film de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve: Daniel Darc Pieces of my Life actuellement disponible en DVD. Marc va bientôt sortir une bio sur Elvis Presley. Je vous recommande chaudement son livre « Les décadents français"
Un portrait chinois de Frédéric Lo à travers ses idoles teenage et celles d’aujourd’hui.
Ton idole teenage
Paul McCartney
Ta chanteuse Teenage
Debbie Harry
Ton chanteur teenage
Robert Smith
Ton acteur teenage
Montgomery Clift
Ton actrice teenage
Carole Bouquet
Ton crush teenage
David Bowie
Ton idole actuelle
Paul McCartney
Ta chanteuse actuelle
Lou Doillon
Ton chanteur actuel
Nick Cave
Ton acteur Actuel
Louis Garrel
Ton actrice Actuelle
Clotilde Hesme
Ton crush Actuel
David Bowie